Nouvelles frontières
“Le métavers est certes virtuel, mais l’impact sera réel” : c’est le constat et même la promesse que fait Meta dans sa dernière campagne de communication, lancée début septembre.
Parmi toutes les innovations qui gravitent autour du métavers et défrichent de nouveaux territoires, celles qui me semblent les plus intéressantes sont celles qui interrogent les frontières mouvantes entre monde physique et monde virtuel.
D’où cette série « snackable » en 2 épisodes, un inventaire incomplet et désordonné de nouveaux outils et nouvelles utilisations qui jouent sur ces frontières et préfigurent notre relation future aux mondes digitaux.
#1 – Reproduire en ligne l’éphémérité (juste pour le plaisir d’écrire le mot) des situations vécues dans le monde physique
Un chat qui peut accueillir jusqu’à 6 participants, dans lequel les messages disparaissent instantanément et qui oblige à être attentif (“Qu’est-ce qu’elle a dit ?”)
#2 – Faire appel à la première agence de mannequins virtuels : imaginée par le créateur de l’influenceuse Shudu (née en 2017), The Diigitals cherche à « effacer les frontières entre monde réel et monde digital »
#3 – Créer son alter ego virtuel, comme l’a fait la star de NBA Luka Dončić en utilisant la technologie MetaHuman développée par Epic Games. Le “MetaHumain” s’appelle Luk.AI et prend régulièrement le relais de la version humaine du joueur sur son compte TikTok.
#4 – Faire de la concurrence irl aux collections digitales et porter des vêtements qui en reprennent les codes visuels comme ceux imaginés par la designeuse québécoise Ying Gao ou encore ceux présentés par Loewe à la dernière Fashion Week.
#5 – Se croire dans Star Wars et tester la communication par hologramme. 4 opérateurs européens (Orange, Vodafone, Deutsche Telekom et Telefónica) ont annoncé un partenariat avec la startup Matsuko pour permettre d’intégrer aux conversations à distance des hologrammes 3D haute définition.