The place to be
– un design soigné agrémenté de technologie (indispensables prise USB et Wifi), avec des chambres et des espaces communs qui n’ont pas grand chose à envier aux boutiques-hôtels et se situent totalement dans la montée en gamme du secteur
–de la flexibilité , avec une totale liberté dans les horaires et le choix entre 3 formules d’hébergement : chambre privative de 2 à 5 lits, dortoir de 8 à 12 lits ou dortoir de 10 lits avec option OOO (Out Of the Ordinary) pour une expérience, au moins visuelle, inoubliable. Une flexibilité manifeste aussi dans les lits-banquettes, imaginés par l’agence Penson, à occuper et à moduler selon les horaires, les envies ou les affinités.
– du local, notamment avec des produits issus de la région, pour répondre à un rejet croissant de la standardisation de l’offre, tendance sur laquelle Hilton surfe depuis 3 ans avec ses hôtels Canopy
– du lien, avec une cuisine collaborative baptisée Happy House, des événements qui fédèrent autour d’intérêts communs (du surf à Hossegor en partenariat avec deux marques) et une appli communautaire qui met en relation les membres de la “Jocratie”
Ce qui fait la force de Jo&Joe, c’est sa capacité à incarner l’idée d’un “hôtel lifestyle”, lieu hydride en totale adéquation avec sa cible.
De la même manière que les marques de prêt-à-porter font passer au second plan la fonction première du vêtement pour devenir “lifestyle” et commercialiser un esprit et un mode de vie, Joe&Joe relègue au second plan la fonction originelle de l’hôtel, à savoir fournir un lit, pour synthétiser les principales valeurs et aspirations des Millennials. A savoir partager, explorer et découvrir, faire des rencontres, s’impliquer dans les activités… et “même y dormir“.
Une “nouvelle forme d’hospitalité”, comme la présente AccorHotels qui devrait se développer dans 50 nouveaux lieux d’ici 2020 et probablement inspirer d’autres acteurs du secteur…